nlcvitalbeaute

nlcvitalbeaute

La faim, d’où vient-elle ?

La faim est quelque chose que tout le monde connaît mais si on vous demande de la définir précisément, les mots risquent de vous manquer et chacun peut la percevoir un peu différemment. Logiquement, la faim aboutit à l’ingestion de nourriture. Mais alors pourquoi mange-t-on ?


Imaginons d’abord les choses de façon simplifiée : notre corps est comme une machine très complexe qui a besoin de carburant pour fonctionner. Mais pas n’importe lequel ! Il ne suffit pas de manger pour lui donner ce dont il a besoin ; il faut manger de façon équilibrée et diversifiée.
Pourquoi ? Car notre organisme a besoin d’une multitude de nutriments différents, non seulement d’un point de vue quantitatif mais aussi qualitatif.
A la base, la faim est un phénomène biologique tout à fait normal, utile à notre organisme : elle nous permet de savoir qu’il a besoin d’énergie. Mais il existe une composante psychologique, émotionnelle dans la faim, qu’il n’est pas toujours facile de comprendre.

Notre organisme dispose d’un système de régulation énergétique interne qui lui permet de gérer les besoins et les apports en énergie. La sensation de faim n’est alors qu’une conséquence de la mise en route de ce système de régulation. Notre système nerveux central reçoit des signaux en provenance de la périphérie lui permettant de déclencher la sensation de faim mais aussi la satiété une fois que nous avons commencé à manger. Le déclenchement de la sensation de faim repose, entre autre, sur un infléchissement de la glycémie (taux de glucose dans le sang).
On comprend donc bien que la prise alimentaire repose sur un système complexe, étroitement régulé.

Or nous savons bien que le corps n’est pas séparé de l’esprit. Et c’est pour cela que des phénomènes émotionnels et psychologiques peuvent intervenir dans la régulation de ce système biologique et venir ainsi le perturber. On parle alors de la faim émotionnelle (pour la distinguer de la faim biologique).

Quand nous naissons, la faim émotionnelle est la composante majeure de la prise alimentaire : lorsque le bébé tète, il se nourrit de lait mais aussi de chaleur, de bien-être, de sécurité. Ainsi, la nourriture est indissociable du sentiment de confort et de bien-être. Ceci est bien sûr tout à fait normal.
Par contre, les années passant, l’enfant grandit et il va apprendre à gérer ses émotions. La faim émotionnelle cède la place à la faim biologique. Cela se passe ainsi si tout va bien. Pour un certain nombre d’entre nous, la nourriture peut continuer à être utiliser pour apporter un sentiment de sécurité et de bien-être, comme celui de son enfance.

Parallèlement à ces phénomènes, il existe d’autres facteurs de dérégulation de la faim : on retrouve très souvent le besoin de contrôle. En effet, certaines personnes ont un besoin presque irrépressible de contrôler leur prise alimentaire en dépit des perceptions biologiques. Par exemple, on retrouvera le « je n’ai pas faim mais je dois manger absolument » ou au contraire, le « j’ai mangé mes deux cuillères de riz, j’ai encore faim mais je ne m’arrête de manger maintenant ». Ces stratégies de contrôle ont pour but une meilleure prise sur sa vie et sur soi-même. Mais malheureusement, elles n’ont, à terme, que des issues négatives et néfastes sur la santé : anxiété, angoisse, dépression, culpabilité et frustration. De plus, tous ces sentiments vont nuire à la perception normale de la faim biologique.

Alors avant même d’engager une réforme nutritionnelle, une modification de sa prise alimentaire, il faut pouvoir être pris en charge de façon globale afin de résoudre d’abord les problèmes psychologiques et émotionnels qui peuvent exister. Bien évidemment ce n’est pas toujours le cas, mais lorsque de tels problèmes sont présents, rien ne sert d’engager de grandes modifications basées sur des conseils uniquement nutritionnels si le problème de fond n’est pas réglé.

Il convient alors de consulter un naturopathe, un thérapeute, un médecin et tout autre praticien de santé qui saura être à l’écoute, réaliser une prise en charge globale afin d’initier les démarches nécessaire vers la guérison et le mieux-être qui déboucheront à terme sur le bien-être.
On ne traite pas qu’un symptôme, on se doit de voir la personne qui vient consulter comme un être unique qui a besoin d’être aidé dans sa globalité.


10/02/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 44 autres membres